(d. aft 1723)
(d. bef 1723)
(bp. 3 DEC 1716, d. OCT 1790)
Both she and her sister Magdelaine were married at Stettlen, in the Canton of Bern, by permission of the Suprême Consistoire of Bern. These marriages were in 1743 and 1746. What was the connection of the Fléchier family with Stettlen? The village, now more of a suburb, is about 4 miles east of the heart of the city of Bern. The testament of Magdelaine mentions a (maternal?) grandmother "Gaussard née Françoise Ménagés". This information is sufficient to work out the pedigree of Françoise and her sister, since we find the couple Gaussard-Ménager and their daughter who married Anthoine Fléchier in François Rouvière's Les religionnaires des diocèses de Nîmes, Alais, et Uzès et la révolution française (Paris: Fischbacher, 1889). On pages 120-124, we find the following account of proceedings against Françoise Ménager and her daughter, Magdelaine Gaussard:
Ménager Françoise, femme de Jean Gaussard, et Gaussard Magdeleine, sa fille, de Calvisson.
Jean Gaussard et Françoise Ménager, mariés, eurent une fille, Françoise Gaussard, qui épousa Antoine Fléchier le 25 avril 1716.
Devenue veuve, Françoise Ménager quitta le royaume ; ses biens furent saisis et la régie les adjugea à Renouard moyennant 43 livres de rente.
Françoise Gaussard et Antoine Fléchier eurent un fils, Marc-Antoine, qui se maria avec Marie Rolland le 18 juillet 1755. Quatre enfants furent le fruit de cette union, savoir : Jacques-Auguste, baptisé le 24 mai 1752, César-Antoine, baptisé le 30 juillet 1764, Marie-Catherine-Olympie, baptisée le 9 février 1766, et Françoise-Marie, baptisée le 9 février 1772.
Ces quatre derniers obtinrent du tribunal de Sommières, le 2 décembre 1791, la main-levée de la saisie des biens de Françoise Ménager qu'ils représentaient.
— Le 7 juin 1720, Françoise Ménager, veuve de Jean Gaussard, vendit à Jean Reboul une terre qu'elle possèdait près Calvisson, au quartier du pont de la Lèque.
Cette terre fut comprise dans la saisie des biens de Françoise Ménager opérée par la régie, bien que la saisie fut postérieure à la vente.
Jean Reboul eut un fils, Jean Reboul 2e qu'il institua pour héritier.
Jean Reboul 2e eut à son tour un fils, Pierre Reboul, habitant de Bizac, lequel obtint du tribunal de Sommières, le 28 septembre 1791, la main-levée de la saisie en ce qui concernait la terre vendue à Jean Reboul son grand-père.
— Par acte du 6 avril 1723, Françoise Ménager, veuve de Jean Gaussard, de Nîmes, vendit à Antoine Reboul une vigne au terroir de Calvisson, quartier du grand Poujoulas.
Cette vigne fut comprise dans la saisie générale des biens de la fugitive (notification du 30 mars 1744).
Antérieurement à cette saisie, le 18 novembre 1736, Antoine Reboul légua à Jeanne Roux, son épouse, la jouissance de la moitié de son héritage, et institua Antoine Reboul 2e, son fils, pour héritier. Antoine Reboul 2e avait un frère, Nicolas, baptisé le 7 septembre 1721, qui était mort au moment de la Révolution (procès-verbal du 24 mai 1787).
Jacques Reboul, laboureur, habitant de Bizac, fils de Antoine Reboul 2e, obtint du tribunal de Sommières, le 28 septembre 1791, la main-levée de la saisie en ce qui concernait la vigne vendue à Antoine Reboul, son grand-père.
— Le 7 juin 1723, Françoise Ménager, veuve de Jean Gaussard et sa créancière d'une somme de 1000 livres, montant de sa dot, — Antoine Fléchier, père et légitime administrateur des biens de ses enfants et de ceux de feue Françoise Gaussard, celle-ci créancière dudit feu Jean Gaussard, son père, de la somme de 500 livres, — et demoiselle Magdeleine Gaussard, autre fille de Jean et sa créancière de pareille somme, — vendirent à Jaques Lombard, bourgeois de Nîmes, une maison sise dans cette ville, rue Régale, au prix de 1800 livres ; il leur en paya le prix, savoir : 800 livres à Françoise Ménager et 500 livres à chacune des demoiselles Gaussard.
Le fermier des biens des religionnaires fugitifs fit déclarer par l'intendant du Languedoc, le 22 février, la nullité de cette vente et ordonner que les sommes dues à Françoise Ménager et à Magdeleine Gaussard, sa fille, fugitives, sur les biens de feu Gaussard, leur mari et père, seraient acquises à la régie. La maison fut en conséquence saisie le 2 mars 1745, et la dame Boudet, veuve et héritière de Jacques Lombard, acquéreur, se soumit au payement d'une rente de 75 livres à la régie.
Jacques Lombard, marié à Marie-Suzanne Bouget, eut une fille, Suzanne, née le 2 mai 1739 et mariée à Louis Caucanas.
De ce mariage naquirent : Paul Caucanas, docteur en médecine de la faculté de Montpellier, habitant Saint-Jean-du-Bruel, et Françoise Caucanas, baptisée le 12 février 1764, mariée à Pierre Patus-Dadre, homme de loi et notaire royal à Saint-Hippolyte, lesquels obtinrent du tribunal de Nîmes, le 9 septembre 1791, la main-levée de la saisie opérée sur la maison vendue à Jacques Lombard, leur grand-père.
— Un nommé Paul Gaussard, homme de loi, habitant Nîmes, demanda aussi la main-levée des biens saisis par la régie à Françoise Ménager, veuve de Jean Gaussard.
Il prétendit que ces derniers avaient eu un fils appelé Jean qui épousa Françoise Valentin et eut à son tour un fils nommé Pierre ; que Pierre Gaussard épousa Marie Dussuel : c'étaient le père et la mère du requérant.
Mais il n'établissait pas que Jean Gaussard marié avec Louise Valentin fut fils de Jean Gaussard et de Françoise Ménager. Le contraire résultait même des actes remis, puisque ledit Jean Gaussard, né en 1693, n'avait pu avoir en 1702 un fils en état d'être marié.
En conséquence, le procureur général syndic. se prononça pour le rejet de la requête de Paul Gaussard (18 août 1791).
