Utilisation des registres paroissiaux du canton de Vaud
Types de registres
Vous trouverez, plus bas dans cette page, des liens vers des exemples
de ces registres !
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Baptêmes : L'acte mentionne au minimum le nom de l'enfant,
la date du baptême et le nom du père. D'ordinaire, l'acte
de baptême comporte également certains des renseignements
suivants : date de naissance, prénom et nom de jeune fille de la
mère, profession et lieu de résidence du père, noms
des parrains et marraines aisi que leur profession et lieu de résidence,
et indications sur les relations de parenté existant entre toutes
ces personnes. Dans la plupart des paroisses, les baptêmes étaient
couchés dans un registre, et les mariages dans un autre.
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Mariages : L'acte mentionne au minimum les noms des époux,
et la ou les dates de lecture des bans ou bien la date de célébration
du mariage. D'ordinaire, l'acte de mariage comporte également certains
des renseignements suivants : profession et lieu de résidence des
deux époux, nom et statut social du père de la mariée
et du marié, ainsi que la mention d'un mariage antérieur
de l'épouse, le cas échéant. Du fait que les bans
sont publiés dans les paroisses d'origine des chacun des deux
époux, il arrive que l'on trouve deux, voire trois actes différents
(dans différentes paroisses) pour le même mariage. Pensez-y
lorsqu'il est indiqué que le marié et la mariée viennent
de paroisses différentes. Dans la plupart des paroisses, les mariages
sont couchés dans un registre distinct de celui des baptêmes.
De plus, les bans peuvent être enregistrés ailleurs que là
où a été célébré le sacrement
du mariage.
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Décès : Egalement appelés parfois actes de
Sépulture, ils ne sont enregistrés qu'à partir de
1650 environ dans la plupart des paroisses. L'acte comporte simplement
le nom de la personne décédée et la date d'inhumation,
mais parfois il y a quelques détails supplémentaires comme
le lieu de résidence, le nom du père de cette personne (s'il
s'agit d'un enfant, ou d'un homme adulte). Les femmes apparaissent la plupart
du temps sous leur nom de jeune-fille, avec mention éventuelle
du patronyme ou du nom complet de leur mari. D'autres mentions peuvent
apparaître, surtout au 18e siècle et parfois auparavant, telles
que la date du décès, l'âge, la cause du décès
ou les circonstances de celui-ci lorsqu'elles sont inhabituelles. Les actes
de décès sont regroupés en général dans
un registre séparé, ou parfois dans une ou plusieurs sections
du registre de baptêmes, ou même simplement mélangés
avec ces actes.
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Confirmations ou communions : on ne les rencontre que rarement avant
le milieu du 17e siècle, et il n'en existe pas de longues séries.
Les informations varient, et peuvent ne comporter que l'année, le
nom de la fête (Pâques, Noël, Pentecôte, etc.),
et le nom de la personne recevant le sacrement de Communion pour la première
fois. Toutefois, y figurent parfois d'autres indications, comme le nom
du père, son âge, ou certaines circonstances particulièeres,
permettant ainsi d'identifier la personne. L'âge normal pour la première
communion semble se situer entre 14 et 18 ans. Ces documents sont en général
éparpillés parmi d'autres, le plus souvent dans les actes
de baptême; l'emplacement de prédilection étant en
général les feuilles volantes du registre.
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Liste chronologique des pasteurs : on la trouve souvent sur une
feuille volante en tête d'un registre, et elle comporte parfois
une foule de renseignements biographiques. En plus des pasteurs, on y trouvera
peut-être mention des diacres et des anciens.
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Minutes du Conseil d'Eglise: En de rares cas, on les retrouve insérés
ça et là ou regroupés parmi les baptêmes. Les
compte-rendus de ces conseils sont le plus souvent conservés séparément,
et, s'ils existent encore, ne sont pas aisément accessibles.
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Notes et griffonnages des pasteurs : recherchez TOUJOURS sur les
feuilles volantes les commérages intéresssants, les événements
importants, et les actes de mariage ou de baptême qui, pour une raison
quelconque, ne sont pas classés. Certains pasteurs faisaient même
des remarques sur le temps, les épidémies sévissant
localement, les circonstances politiques, etc. Si ces notes sont mélangées
aux baptêmes et aux mariages, elles commencent souvent par un grand
"NB" (Nota Bene) pour bien les distinguer.
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Vocabulaire particulier : Pour les baptêmes, les parrains
et marraines (souvent notés en abrégé "Parr" and "Marr")
sont fréquemment au nombre de deux ou plus de chaque, et ils sont
souvent apparentés à l'enfant, ou alors il s'agit de citoyens
éminents. Lorsqu'une ville accueille une personnalité très
connue, il n'est pas rare que la plupart des enfants se voient attribuer
son prénom pendant un an ou plus. Lors des baptêmes,
toujours, le mot "donné" indique l'illégitimité, et
l'homme à qui l'enfant est "donné" en est le père
présumé. Enfin, le mot "feu" (ou "feuz" ou orthographes voisines)
indique qu'il s'agit d'une personne décédée précédemment.
On a vu des cas où la phrase "fils de feu Jean Favre" est transcrit
"ff Jean Favre". En temps de peste, ce petit mot apparaît sans arrêt
!
Exemples de registres paroissiaux
Cliquez sur les liens suivants pour obtenir des images numérisées
de registres de différentes époques, accompagnées
de leur transcription exacte. Il s'agit d'exemple typiques; une fois que
vous les aurez compris, vous devriez être prêts à rechercher
vos propres ancêtres sur les documents paroissiaux microfilmés
par le Family History Center de l'église SDJ.
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Baptêmes
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Mariages
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1565, Moudon (écriture ancienne typique)
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1620, Moudon (écriture ancienne, informations
intéressantes)
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1677, Apples (écriture typique du 17e
siècle, un peu brouillonne)
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1707, Lausanne (belle écriture, mais exemple
très surprenant)
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1785, Morges (écriture moderne mais peu
appliquée, renseignements très détaillés)
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Traduction française par Anne Bohy